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Comment Appelle T On Les Habitants De La Bolivie

État plurinational de Bolivie

(es)Estado Plurinacional de Republic of boliviaÉcouter

(qu)Bulibiya Mama llaqta

(ay)Wuliwya Suyu

(gn)Tetã Volívia

Devise en espagnol : La Unión es la Fuerza (« L'union fait la force »), non officielle
Hymne en espagnol : Bolivianos, El Hado Propicio (« Boliviens, le destin propice »)
Fête nationale
· Événement commémoré

Indépendance de la Bolivie vis-à-vis de l'Espagne ()

Description de l'image Bolivia (orthographic projection).svg.

Description de l'image Bolivie carte.png.

Administration
Forme de 50'État République unitaire présidentielle
Président de l'État Luis Arce
Vice-président de fifty'État David Choquehuanca
Parlement Assemblée législative plurinationale
Chambre haute
Chambre basse
Chambre des sénateurs
Chambre des députés
Langues officielles Quechua, guarani, aymara et espagnol (de jure, national) ainsi que 36 langues indigènes (de jure, régional) [1]
Capitale Sucre (constitutionnelle et judiciaire)
La Paz (administrative)

19° 02′ 35″ Southward, 65° 15′ 33″ O

Géographie
Plus grande ville Santa Cruz de la Sierra
Superficie totale one 098 581 km2
(classé 28e)
Superficie en eau 1,4 %
Fuseau horaire UTC -4
Histoire
Indépendance Espagne
Appointment
Démographie
Gentilé Bolivien
Population totale (2020 [2] ) 11 639 909 hab.
(classé 81e)
Densité eleven hab./km2
Économie
PIB nominal (2022) en augmentation 41,032 milliards de $
+ iii,twenty % [iii]
PIB (PPA) (2022) en augmentation 117,877 milliards de $
+ 10,31 % [3]
PIB nominal par hab. (2022) en augmentation 3 430,765$
+ 1,82 % [4]
PIB (PPA) par hab. (2022) en augmentation nine 855,931$
+ 8,83 % [4]
Taux de chômage (2022) Decrease Positive.svg four,5 % de la pop. active
- 13,46 %
Dette publique beast (2022) Nominale
Increase Negative.svg 242,390 milliards de $B
+ 7,63 %
Relative
Increase Negative.svg 86,113 % du PIB
+ 4,28 %
IDH (2021) en diminution 0,692 [v] (moyen ; 118e )
Monnaie Boliviano (BOB​)
Divers
Code ISO 3166-1 BOL, BO​
Domaine Internet .bo
Indicatif téléphonique +591
Organisations internationales FPEGOEIGroupe de Cairns

La Bolivie, en forme longue fifty'État plurinational de Bolivie (en espagnol : Republic of bolivia et Estado Plurinacional de Bolivia , en quechua : Bulibiya et Bulibiya Mama llaqta , en aymara : Wuliwya et Wuliwya Suyu , en guarani : Volívia et Tetã Volívia ), est un pays enclavé d'Amérique du Sud entouré par le Brésil au nord-est, le Paraguay au sud-est, l'Argentine au sud, le Chili au sud-ouest et le Pérou à fifty'ouest-nord-ouest.

Avant la colonisation européenne, le territoire bolivien appartenait à fifty'empire inca, qui était le plus one thousand État de l'Amérique précolombienne. L'Empire espagnol a conquis la région au Xvi eastward  siècle. Pendant la période coloniale espagnole, la région s'appelle « le Haut-Pérou » ou « Charcas ». Après la déclaration d'indépendance en 1809, 16 années de guerre se déroulent avant la mise en place de la République de Bolivie, nommée en l'honneur de Simón Bolívar.

La Bolivie est une république démocratique unitaire, divisée en neuf départements. Sa géographie est variée, comprenant des territoires de la cordillère des Andes, de l'Altiplano, de fifty'Amazonie et du Gran Chaco. Le taux de pauvreté est d'environ 39 % [half-dozen] . Les principales activités économiques sont l'agriculture, la sylviculture et la pêche, les produits manufacturiers, comme le textile, l'habillement, les métaux raffinés, et le pétrole raffiné. La Bolivie est ainsi très riche en métaux comme l'étain, l'argent, ou encore le lithium.

La population bolivienne est multiethnique avec des Amérindiens, des Métis, des Européens, des Asiatiques et des Africains. La langue principale est l'espagnol, les langues aymara et quechua sont également fréquentes. La constitution bolivienne de 2009 reconnaît 37 langues officielles (aymara, araona, baure, bésiro, canichana, cavineña, cayubaba, chácobo, chimán, ese 'ejja, espagnol, guarani, guarasu'we, guarayu, itonama, kallawaya, leco, machineri, maropa, mojeño-trinitario, mojeño-ignaciano, moré, mosetén, movima, pacahuara, péquina, quechua, siriono, tacana, tapieté, toromona, uru-chipaya, wichi, yaminahua, yuki, yuracaré et zamuco) [seven] , faisant de la Bolivie le pays avec le plus de langues officielles au monde. En raison de cultures différentes, la Bolivie jouit d'une grande diversité dans des domaines comme fifty'art, la cuisine, la littérature et la musique.

La Bolivie est membre de l'Brotherhood bolivarienne pour les Amériques (ALBA) de 2006 jusqu'à la crise post-électorale bolivienne de 2019.

Histoire [modifier | modifier le code]

Période précolombienne [modifier | modifier le lawmaking]

Avant la conquête espagnole, les Andes étaient habitées par de nombreuses cultures, dont la plus importante fut certainement la civilization de Tiahuanaco (aussi écrit tiwanaku). Au Xv east  siècle, les Incas intégrèrent une partie de l'actuelle Bolivie dans leur empire.

Colonisation espagnole [modifier | modifier le code]

Les Espagnols découvrirent à leur arrivée au XVI e  siècle, une très grande quantité d'argent (dans les mines de Potosí). La Bolivie fit d'abord partie de la vice-royauté du Pérou avant de passer sous le contrôle de la vice-royauté du Río de la Plata. Avant 50'arrivée des Espagnols, les hauteurs de la Bolivie étaient peuplées de polythéistes (religions incas), puis ces derniers y imposèrent graduellement le catholicisme. Aujourd'hui, la majorité de la population est catholique.

Indépendance et 50'ère des caudillos (1825-1884) [modifier | modifier le code]

Les luttes cascade l'indépendance débutent en 1809 et celle-ci est acquise en 1825, grâce aux armées de Bolívar, en hommage duquel la Bolivie prit son nom. La Bolivie et le Pérou constituent, sous le nom de Confédération péruano-bolivienne, un seul pays pendant une courte période de temps (1836-1839). Comme le Pérou, le Chili, Mexique, ou la Colombie, le pays fait appel à la Bourse de Londres pour financer des sociétés minières [8] . Bolivar nationalise pour cinq millions de pesos de mines abandonnées, le 2 août 1825 [8] , pour les revendre, et créer la Potosi, La Paz and Peruvian Mining Clan, qui sera liquidée après le krach de décembre 1825 et a cascade amanuensis James Paroissien, médecin anglais et officier bolivariste [9] .

La Bolivie connaît tout au long du XIX e  siècle une période d'instabilité politique, marquée par de fréquents coups d'État et l'intervention répétée de 50'armée qui ne totalise alors pas moins des deux tiers des dépenses publiques de fifty'État cardinal [10] . Dans 50'ère des caudillos qui due south'étend sur une large partie du XIX eastward  siècle, on distingue traditionnellement la période des caudillos letrados, courant de l'indépendance de 1825 à 1848, de celle des caudillos barbaros (1848 à 1884). Là où les premiers caudillos étaient majoritairement issus de la bourgeoisie créole, parfois instruits (letrados) à fifty'école militaire espagnole, à 50'epitome des généraux Sucre et Santa Cruz, les seconds, d'origine plus populaire et indigène, ne devaient leur position qu'à leur ascension dans la hiérarchie militaire [11]  ; ils sont restés célèbres pour leur cruauté et leur gestion approximative des affaires publiques.

À l'outcome des premiers revers de la guerre du Pacifique (1879-1884) menée contre le Chili, la Bolivie se dote en 1880 d'une Onzième Constitution depuis son indépendance.

Démocratie « restreinte » (1884-1920) [modifier | modifier le code]

Les territoires perdus par la Bolivie au fil des conflits qui l'opposèrent à ses voisins.

En 1884 a lieu l'élection du président Gregorio Pacheco qui inaugure une nouvelle période politique, caractérisée par l'instauration d'un corps électoral qui reste toutefois restreint [note 1] . Un parti conservateur et united nations parti libéral se structurent, en s'appuyant respectivement sur l'oligarchie minière de l'argent et de l'étain qui deviendra au début du XX e  siècle la principale source de richesse du pays. Le coup d'État « libéral » de 1899 voit s'imposer durablement cette seconde tendance qui tiendra les rênes du pays jusqu'en 1920 [thirteen] .

En 1903, la Bolivie vend la région d'Acre au Brésil par le traité de Petrópolis. En 1904, elle perd une partie de son territoire et son unique accès à la mer des suites de la guerre du Pacifique contre le Chili [fourteen] .

Un système d'pedagogy publique se développe, accompagné d'united nations anticléricalisme modéré : le catholicisme perd en 1906 son statut de seule religion reconnue par 50'État et le mariage civil est adopté en 1911. Le libéralisme bolivien perd cependant nettement de son caractère progressiste pour coexister avec les intérêts des nouvelles fortunes de fifty'étain (l'ère libérale est parfois aussi considérée comme 50'ère de l'étain, la production de celui-ci ayant considérablement augmentée), des propriétaires terriens et de l'armée. Inspiré par fifty'exemple de la révolution libérale menée par Eloy Alfaro en Équateur, un nouveau libéralisme va s'organiser et manifester quelques préoccupations sociales contre la domination de l'oligarchie libérale.

Entre démocratie et dictatures (1920-1952) [modifier | modifier le lawmaking]

Dictature militaire (1920-1926) [modifier | modifier le code]

Présidence d'Hernando Siles Reyes (1926-1930) [modifier | modifier le code]

Le soulèvement de 1920, initié par le Parti républicain, d'inspiration nationaliste, initie une nouvelle période d'instabilité, renforcée par la crise économique consécutive au krach de 1929 ; elle conduit le président Salamanca à engager son pays dans la très meurtrière guerre du Chaco contre le Paraguay, avec lequel un conflit larvé existait depuis le milieu des années 1920 [note 2] .

Présidence de Daniel Salamanca Urey et guerre du Chaco (1931-1935) [modifier | modifier le code]

La défaite après la guerre du Chaco (1932-1935) met fin à une rétraction constante du territoire bolivien depuis fifty'indépendance acquise en 1825. Le président Daniel Salamanca Urey est déposé par les militaires en 1935. La cession effective du Chaco est actée par united nations traité signé trois ans plus tard, en 1938.

Dictature militaire (1935-1940) [modifier | modifier le code]

La fin de la guerre du Chaco marque une reprise en main des militaires. Le colonel Toro initie en 1937 la première nationalisation du pétrole en Amérique latine. La période se caractérise surtout par un renouvellement du paysage politique.

Présidence d'Enrique Peñaranda (1940-1943) [modifier | modifier le code]

Dictature militaire (1943-1946) [modifier | modifier le lawmaking]

Démocratie (1946-1951) [modifier | modifier le code]

Refus de la victoire de Víctor Paz Estenssoro et révolution de 1952 (1951-1952) [modifier | modifier le code]

Mouvement nationaliste révolutionnaire (1952-1964) [modifier | modifier le lawmaking]

Le Mouvement nationaliste révolutionnaire (Movimiento Nacionalista Revolucionario), qui sera amené à jouer un rôle pin dans la vie politique du pays jusque dans les années 1960, est créé en 1941. Malgré fifty'opposition de fifty'armée, il accède au pouvoir en avril 1952 après une nouvelle période d'instabilité politique. Il octroie le suffrage universel [16] , entame sous la pression paysanne une réforme agraire en 1953 [17] et nationalise, moyennant de fortes indemnisations, les mines des trois principaux « barons de fifty'étain » du pays [18] . Sa politique interventionniste s'infléchit progressivement et s'ouvre largement à l'influence des États-Unis dont l'aide représente en 1958 le tiers du budget national [19] .

Dictatures militaires (1964-1982) [modifier | modifier le code]

En 1971, Hugo Banzer Suárez, soutenu par la CIA, chassa de force le président Torres lors d'un coup d'état.

En 1964, le coup d'État du général Barrientos ouvre une longue période de dictatures militaires qui ne southward'achèvera qu'en 1980. Le 7 novembre 1966, le révolutionnaire argentino-cubain Che Guevara commence une guérilla armée avec la création de l'Armée de libération nationale de Bolivie (Ejército de Liberación Nacional de Bolivia, ELN) pour lutter contre cette dictature soutenue par la CIA, et pour la liberté et l'amélioration des conditions de vie du peuple bolivien. Après une dernière embuscade avec seize hommes, il fut capturé par une troupe de 1 800 soldats boliviens. Il est exécuté le 9 octobre 1967 à La Higuera par l'armée bolivienne, grâce à 50'appui important des agents de la CIA et d'instructeurs de fifty'armée américaine formés au Viêt Nam.

Barrientos meurt dans un accident d'avion en 1969, et son vice-président, le civil Luis Adolfo Siles Salinas, lui succède. Celui-ci est renversé en fin d'année et fifty'armée reprend le pouvoir.

Après l'intermède de gauche du général Torres (1970-1971) [20] , la dictature du général Banzer (1971-1978) est marquée par 50'adoption de la « doctrine de sécurité nationale » qui se traduit par l'interdiction institutionnalisée de toute activité politique et syndicale [21] . Après la chute de Banzer, la Bolivie connaît entre 1978 et 1980 trois scrutins présidentiels annulés et huit présidents, dont 6 sont des généraux. Ainsi, les présidents par intérim Wálter Guevara Arze puis Lidia Gueiler Tejada tentent sans succès de restaurer la démocratie avant d'être tour à tour renversés par fifty'armée. En juin 1980, alors que le candidat de gauche Hernán Siles Zuazo sort vainqueur d'un nouveau scrutin, le général Luis García Meza Tejada s'empare du pouvoir (il s'agit alors du 190e insurrection d'État depuis fifty'indépendance). La Centrale ouvrière bolivienne, qui tentait d'opposer une résistance au putsch, est violemment réprimée. Plus d'un millier de personnes sont tuées en moins d'un an. Cousin de l'un des plus importants narco-trafiquant du pays, Luis García Meza Tejada favorise la production de cocaïne ce qui conduit à la rupture des relations diplomatiques avec les États-Unis et contraint les militaires à soutenir united nations processus démocratique qui porte, après vingt-deux ans de dictatures quasiment ininterrompues, Hernán Siles Zuazo au pouvoir [22] .

Présidence de Hernán Siles Zuazo (1982-1985) [modifier | modifier le code]

Libéralisation de l'économie (1985-2000) [modifier | modifier le code]

Les différents présidents qui se succèdent à partir de 1985 — Víctor Paz Estenssoro, Jaime Paz Zamora, Gonzalo Sánchez de Lozada, l'ancien ministre de l'Économie du premier cité, et l'ancien dictateur Banzer — suivront durant une quinzaine d'années une ligne de conduite conforme à l'orthodoxie des institutions financières internationales : lutte contre fifty'inflation, réduction du déficit budgétaire, réduction du périmètre du secteur nationalisé seront les contreparties d'un réaménagement de la dette du pays [23] .

[modifier | modifier le lawmaking]

En 2000, un gisement de gaz naturel, estimé à one,58 milliard de mètres cubes, est découvert dans la région de Tarija. Pour construire united nations gazoduc vers la mer, deux options étaient possibles : soit passer par le Pérou, soit passer par le Chili. Le choix de privilégier la voie chilienne, plus facile du signal de vue technique, mais critiquée en raison des ressentiments remontant aux guerres du XIX eastward  siècle, cristallise un mécontentement social latent qui se traduit par united nations mouvement protestataire d'ampleur nationale. Des manifestations contre les hausses de prix ayant suivi les privatisations tournent parfois à fifty'émeute et sont durement réprimées (fourscore morts et 500 blessés) [24] . L'ampleur des mobilisations contraint le président Sánchez de Lozada à démissionner en octobre 2003 [25] .

Fifty'arrivée au pouvoir du vice-président Carlos Mesa ne stabilise pas une situation sociale explosive. En juillet 2004, sous la pression du Mouvement vers le socialisme (MAS) du syndicaliste paysan Evo Morales, il organise un « référendum du gaz » au cours duquel la population se prononce en majorité pour une nationalisation des hydrocarbures. Devant l'opposition du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale et des multinationales, il déclare que cette loi est « impossible » à mettre en œuvre [24] . Le , à la suite de nombreuses manifestations, Carlos Mesa démissionne, laissant sa place au chef du Tribunal suprême, Eduardo Rodríguez [26] . Cependant le retour au calme est fragile, les mouvements populaires, essentiellement indiens, continuant de réclamer (entre autres) la renationalisation des réserves de pétrole et de gaz du pays, exploitées par des firmes américaines ou européennes.

Présidence d'Evo Morales (2006-2019) [modifier | modifier le lawmaking]

Evo Morales remporte l'élection présidentielle de 2005 avec 53,7 % des voix [27] contre son concurrent 50'ex-président de la Bolivie Jorge Quiroga [28] . Le 22 janvier 2006, le congrès le nomme officiellement président ; il devient alors le premier président bolivien d'origine amérindienne depuis le XIX e  siècle et le mandat d'Andrés de Santa Cruz y Calahumana (1829-1839). Des élections législatives normalement prévues pour le four décembre 2005 sont reportées au 18 décembre 2005 et remportées par le MAS, le parti présidentiel. L'élection d'Evo Morales vit donc une nouvelle restructuration du paysage politique avec fifty'avènement d'un fort parti de gouvernement [29] .

Réformes économiques [modifier | modifier le lawmaking]

Le 1er mai 2006, Evo Morales a annoncé par décret la nationalisation des hydrocarbures et la renégociation de tous les contrats des entreprises étrangères dans united nations délai de 180 jours. L'objectif est que 82 % des revenus des hydrocarbures soient réservés à l'État. La compagnie nationale Yacimientos Petrolíferos Fiscales Bolivianos (YPFB) devient ainsi la seule instance autorisée à commercialiser les hydrocarbures [30] . Cette initiative affecte au premier chef la société brésilienne Petrobras.

Les revenus dégagés par ces nationalisations permettent de financer plusieurs mesures sociales : la Renta Dignidad (ou minimum vieillesse) pour les personnes âgées de plus de sixty ans ; le bon Juana Azurduy (du nom de la révolutionnaire Juana Azurduy de Padilla, 1780-1862), qui assure la prise en accuse complète des frais médicaux aux femmes enceintes et à leur enfant afin de combattre la mortalité infantile ; le bon Juancito Pinto (du nom d'un enfant héros de la guerre du Pacifique, 1879-1884), une aide versée jusqu'à la fin du secondaire aux parents dont les enfants sont scolarisés afin de lutter contre la désertion scolaire, ou encore le Système unique de santé qui depuis 2018 offre à tous les Boliviens la gratuité des soins médicaux [31] .

Les réformes adoptées ont fait du système économique bolivien le plus réussi et le plus stable de la région. Entre 2006 et 2019, le PIB est passé de 9 milliards à plus de 40 milliards de dollars, le salaire réel a augmenté, le PIB par habitant a triplé, les réserves de alter sont à la hausse, l'aggrandizement a été pour l'essentiel éliminée, et fifty'extrême pauvreté a chuté, passant de 38 % à fifteen %, ce qui constitue une baisse de 23 points [32] , [33] .

Question de fifty'autonomie départementale [modifier | modifier le lawmaking]

En vert, les départements revendiquant leur autonomie.

Le 2 juillet 2006, se tiennent simultanément un référendum sur l'autonomie départementale et l'élection des représentants à une Assemblée constituante [34] . La décentralisation était une des revendications essentielles des protestations exprimées en 2005 par les mouvements de la région de Santa Cruz. À 50'inverse, les mouvements d'origine autochtone dénoncent cette volonté autonomiste, qui servirait selon eux la minorité oligarchique du pays.

Le MAS remporte 55 des lxx circonscriptions uninominales avec 50,vii % des suffrages exprimés au niveau national lors de l'élection de la Constituante. Si le « not », pour lequel le MAS s'était fortement mobilisé, l'emporte largement au niveau national lors du référendum pour fifty'autonomie départementale (57,6 % des voix), les résultats locaux trahissent la fracture territoriale est-ouest du pays. Les départements de Santa Cruz, Tarija et Pando se prononcèrent en effet largement pour 50'autonomie avec respectivement 74 %, 61 % et 58 % des voix en faveur du « oui » [35] .

Réforme constitutionnelle [modifier | modifier le code]

Les travaux de l'Assemblée constituante, présidée par 50'Indienne quechua Silvia Lazarte(es), devaient initialement prendre fin en août 2006 ; émaillés de nombreux incidents, ils ont été prolongés jusqu'à la fin de 50'année 2007. Les députés du MAS ont approuvé le texte de la Constituante le 9 décembre 2007 à Oruro, en présence de 164 des 255 constituants. Le parti PODEMOS n'a pas souhaité prendre part au vote, estimant que fifty'assemblée due north'avait pas réuni les weather condition d'un débat démocratique. United nations référendum national concernant cette nouvelle Constitution a été convoqué par le président Morales pour mai 2008 mais la Cour électorale a refusé de valider cette convocation, arguant que cette dernière north'avait pas suivi la voie légale [36] . La nouvelle constitution fut adoptée par voie de référendum le 25 janvier 2009, à 58,7 %, selon united nations sondage de sortie des urnes d'Ipsos Apoyo cascade le quotidien La Razón et ATB [37] . Cette Constitution novatrice, qui ne remettait pas en crusade les prérogatives dévolues à l'exécutif, modifiait cependant les principes constitutionnels en vigueur en Bolivie jusqu'à présent [38] . L'esprit de cette Constitution était affiché dans son préambule qui mettait en exergue les valeurs des peuples indigènes de Bolivie et remettait en cause « l'État colonial, républicain et néolibéral au profit d'united nations État unitaire social de droit plurinational communautaire » [39] . L'élection d'Evo Morales en 2005 et l'beatitude de la Constitution de 2009 prouvaient la volonté du peuple de consacrer un pouvoir exécutif soumis au contrôle des électeurs par des élections mais disposant de marges de manœuvre importantes allant parfois au-delà du texte même de la Constitution ; ainsi, Evo Morales qui bénéficiait dès son élection de l'ensemble du pouvoir législatif dans le pays, avec plus de deux tiers des représentants à l'Assemblée législative plurinationale, précisa que sa priorité résidait dans le vote des lois organiques à l'Assemblée législative plurinationale pour l'awarding de la nouvelle Constitution approuvée en 2009 [twoscore] .

Crise politique et menaces sécessionnistes [modifier | modifier le code]

Les réformes économiques et constitutionnelles mises en œuvre par la majorité présidentielle rencontrent de vives résistances au sein des élites économiques créoles du croissant est du pays qui concentre les richesses gazières boliviennes. Ces dernières ont, depuis le début des années 2000, traduit leur opposition au pouvoir central par des revendications autonomistes, portées par un ensemble d'organisations dont le Comité civique de Santa Cruz est l'une des plus actives. Les préfets élus des départements de Santa Cruz, Beni et Pando soutiennent ce mouvement cascade une autonomie élargie.

United nations référendum portant sur un statut d'autonomie régionale, et déclaré illégal par le pouvoir central, s'est tenu en mai 2008 dans le département de Santa Cruz à l'initiative de son préfet, Rubén Costas [41] . En réponse à ce qui peut apparaître comme une remise en cause de sa légitimité électorale, le président Morales a décidé de remettre son mandat en jeu lors d'un référendum qui south'est tenu le ten août 2008 [42] . Morales gagna ce référendum avec 67 % des voix [43] , bien que certains médias d'opposition aient laissé entendre de possibles fraudes de la office de membres du MAS. Les sondages à la sortie des urnes effectués par des instituts d'enquête privés, pour le compte de ces mêmes journaux, donnaient toutefois sensiblement le même résultat (entre 62 et 64 % [44] , [45] ).

En décembre 2010, sous l'impulsion des communautés locales andines et du président Evo Morales, la Bolivie a introduit une « Loi des droits de la Terre Mère » qui accorde des droits à la nature, à l'instar des droits de l'homme.

Crise politique de 2019 [modifier | modifier le code]

En novembre 2019, une crise éclate dans le cadre d'une contestation des résultats officiels des élections générales d'octobre qui proclament la réélection d'Evo Morales, dont le parti était parvenu à revenir judiciairement sur le référendum de 2016 interdisant au chef de l'État de briguer un quatrième mandat. Des manifestations menées notamment par le Comité civique de Santa Cruz se déroulent dans plusieurs villes contrôlées par le MAS. Au cours de ces troubles, trois personnes trouvent la mort.

Après la conclusion de l'enquête de 50'Organisation des États américains faisant état de fraudes, Evo Morales annonce la tenue de nouvelles élections, mais l'armée l'appelle à démissionner. Il décide de quitter le pays, tout comme le vice-président, en dénonçant un putsch [46] . Après la démission d'autres personnalités amenées à succéder à Morales dans l'ordre protocolaire, Jeanine Áñez, deuxième vice-présidente de la Chambre des sénateurs, devient présidente de la République, mais sa légitimité est contestée par le MAS [47] . Des manifestations éclatent dans les régions majoritairement indigènes et font des dizaines de morts [48] .

Une étude de trois chercheurs indépendants, rapportée par le New York Times du , montre que l'enquête diligentée par l'OEA présente des problèmes méthodologiques, et conteste les accusations de fraude [49] .

Retour du MAS au pouvoir (depuis 2020) [modifier | modifier le code]

Après deux reports d'élection, des nouvelles élections générales ont finalement lieu le eighteen octobre 2020, et Luis Arce, le candidat du MAS, est élu au premier tour avec 55,10 % des voix.

Institutions politiques [modifier | modifier le code]

La Bolivie est une république de forme présidentielle. Le président, élu tous les v ans, est à la fois le chef d'État et le chef du gouvernement. Il nomme les ministres. Le parlement est formé de deux chambres : la Chambre des sénateurs, composée de 36 sièges, et la Chambre des députés, composée de 130 sièges.

La loi des groupes citoyens et peuples indigènes, promulguée le 6 juillet 2004, a mis fin au monopole des partis politiques cascade les principales élections du pays. Elle autorise des groupes de citoyens (Agrupaciones ciudadanas) et les peuples indigènes à présenter des candidats lors des scrutins municipaux, départementaux et nationaux.

Les neuf départements boliviens se sont vu accorder une autonomie accumulate avec la loi de décentralisation de 1995. Cette autonomie s'est encore accentuée avec la loi, adoptée sous le gouvernement Mesa, instituant l'élection de préfets à la tête des départements. Réclamée par les mouvements autonomistes des départements de l'ouest, cette réforme a donné lieu aux premières élections préfectorales le 18 décembre 2005. Le MAS (Movimiento Al Socialismo) n'a obtenu que trois des neuf postes de préfets. L'opposition au pouvoir fundamental s'est, depuis cette élection, manifestée au niveau administratif intermédiaire des départements, générant de vives tensions.

Les villes boliviennes sont dirigées par des maires et des conseils élus pour cinq ans. La dernière élection municipale a eu lieu le 5 décembre 2004.

La Bolivie fait partie de la Communauté andine.

Divisions administratives [modifier | modifier le code]

La Bolivie est divisée en neuf départements ( departamentos ), eux-mêmes subdivisés en provinces ( provincias ), municipalités ( municipios ), cantons ( cantones ), sous-cantons et localités.

Départements de la Bolivie [l]
Département Abréviation Population Surface (km2) Densité Capitale Bolivia departments en.svg Bolivie Provinces.png
Flag of Beni.svg  Beni BO-B 425 780 213 564 1,ix Trinidad
Flag of Chuquisaca & Sucre.svg  Chuquisaca BO-H 631 062 51 524 xi,ix Sucre
Flag of Cochabamba.svg  Cochabamba BO-C ane 938 401 55 631 22,vii Cochabamba
Flag of La paz.svg  La Paz BO-L ii 741 554 133 985 19,9 La Paz
Flag of Oruro.svg  Oruro BO-O 444 093 53 558 8,ii Oruro
Flag of Pando.svg  Pando BO-North 109 173 63 827 1,1 Cobija
Flag of Potosí.svg  Potosí BO-P 780 392 118 218 six,5 Potosí
Flag of Santa Cruz.svg  Santa Cruz BO-S 2 776 244 370 621 seven,ane Santa Cruz de la Sierra
Flag of Tarija.svg  Tarija BO-T 496 988 37 623 12,5 Tarija
Drapeau de la Bolivie Bolivie BO 10 027 644 1 098 581 nine,one Sucre (constitutionnelle)

Géographie [modifier | modifier le code]

La Bolivie est composée de deux régions géographiques bien distinctes. L'Ouest est traversé par deux cordillères d'orientations nord-sud qui bordent un vaste plateau, 50'Altiplano, c'est dans cette région que vit la majeure partie des Boliviens. La cordillère occidentale, aride, abrite quelques sommets majestueux comme le Nevado Sajama qui avec ses half dozen 542 mètres est le indicate culminant de la Bolivie. Le haut plateau est bordé au nord-est par la cordillère Royale où l'on peut gentleman entre autres le Nevado Illimani et l'Illampu et où due south'abrite la ville de La Paz. Les massifs de la cordillère orientale abritent des vallées humides et possèdent des contreforts recouverts de forêts.

À 50'est s'étendent de vastes plaines alluviales qui bénéficient d'un climat tropical. Le Nord de ces terres basses appartient au bassin amazonien et est en grande partie recouvert de forêt. Plus au sud, les terres font partie du bassin du río Paraguay, les terres y sont davantage défrichées.

Parmi les curiosités géographiques du pays, on peut citer le lac Titicaca, situé à cheval entre le Pérou et la Bolivie qui est le plus haut lac navigable du monde. Sa vaste étendue permet united nations microclimat clément sur ses rives qui furent le berceau de la culture tiwanaku ; le salar d'Uyuni, situé à l'ouest du pays, sur le Sud de l'Altiplano dans le département de Potosí, est la plus grande étendue de sel au monde.

On peut aussi admirer la cordillère Royale qui abrite de majestueux sommets enneigés, le parc des volcans, où 50'on peut observer le Nevado Sajama, point culminant du pays avec six 542 mètres d'altitude, et les Bañados de Izozog (en français marais de l'Izozog).

Parmi les grandes villes, on peut citer La Paz, en très haute altitude, très marquée par la culture aymara, Sucre, connue pour ses richesses architecturales, Santa Cruz de la Sierra, la grande ville de fifty'orient bolivien, Cochabamba, ville carrefour au centre du pays.

Entre novembre 2016 et mars 2017, la Bolivie connait une forte sécheresse due au phénomène El Niño, qui a fait chuter les précipitations de 40% et provoqué une élévation des températures de deux à trois degrés. 50'eau a dû être rationnée à La Paz et le gouvernement a déclaré l'état d'urgence [51] .

Le pays se décrète en état de catastrophe nationale en octobre 2020 en raison des incendies alimentés par une forte sécheresse. United nations rapport de l'ONG Fondation des amis de la Nature a relevé que de janvier à septembre les incendies ont détruit 2,3 millions d'hectares de forêts et de pâturages. L'année précédente, d'immenses incendies dans fifty'Amazonie bolivienne avaient dévasté half-dozen,four millions d'hectares [52] .

Fonte des glaciers [modifier | modifier le code]

La Bolivie comprend twenty % environ des glaciers tropicaux dans le monde, avec la cordillère des Andes. Ils sont cependant vulnérables face up au réchauffement climatique et ont perdu 43 % de leur surface entre 1986 et 2014 [53] . Certains glaciers boliviens ont perdu plus des deux tiers de leur masse depuis les années 1980 souligne 50'Unesco en 2018. Alors que la température dans les Andes tropicales devrait due south'élever de deux à cinq degrés d'ici la fin du XXI e  siècle, les glaciers perdraient encore entre 78% et 97% de leur masse [51] . Les glaciers représentent, selon les années, entre threescore% et 85% de l'approvisionnement en eau de La Paz [51] .

Politique environnementale [modifier | modifier le code]

United nations ministère de 50'Environnement et de l'eau est créé en 2006 après fifty'élection d'Evo Morales, qui revient notamment sur les privatisations du secteur de la distribution de fifty'eau menées dans les années 1990 par le président Gonzalo Sánchez de Lozada. La nouvelle Constitution, approuvée par référendum en 2009, fait de fifty'accès à fifty'eau un droit fondamental. En juillet 2010, à l'initiative de la Bolivie, les Nations unies votent une résolution reconnaissant comme « fondamental » le « droit à une eau potable, salubre et propre » [51] .

Les scientifiques ont commencé à alerter le gouvernement bolivien sur le problème de la fonte des glaciers dans les années 1990, mais il a fallu attendre 2012 pour que les autorités répondent par de réelles politiques de protection. United nations Projet d'accommodation à l'impact du recul accéléré des glaciers des Andes tropicales (PRAA) est alors mis en place, avec pour mission de « renforcer le réseau de surveillance » et de « générer des informations utiles à la prise de décision ». Les glaciers sont depuis lors surveillés par des caméras, des sondes, des drones et par un satellite. Les autorités ont également développé des programmes de sensibilisation de la population aux conséquences du réchauffement climatique pour faire reculer certaines pratiques agricoles nuisibles [51] .

En février 2017, le gouvernement mobilise 200 millions de dollars pour lutter contre la sécheresse et le réchauffement climatique [51] .

Frontières terrestres [modifier | modifier le lawmaking]

  • 3 400 km avec le Brésil ;
  • 900km avec le Pérou ;
  • 861km avec le Chili ;
  • 832km avec 50'Argentine ;
  • 750km avec le Paraguay.

Types de paysage [modifier | modifier le code]

On retrouve en Bolivie les paysages montagneux de la cordillère des Andes, mais aussi des paysages de plateau d'distance, avec l'Altiplano. Au sud, la « banquise de sel » offre un paysage lunaire. On y découvre aussi lagunes, volcans et canyons. Dans la région de l'Oriente, au nord-est, united nations paysage de plaines débouche sur la forêt amazonienne, à la frontière avec le Brésil [54] .

Climat [modifier | modifier le code]

Le climat bolivien est subtropical : chaud et humide. Mais ses conditions climatiques sont variées en raison d'altitudes diverses. En haute altitude, comme dans les Andes, le climat est froid, sec et venteux alors qu'en plaine il est humide et plus doux. Les températures moyennes annuelles se situent entre eight°C dans fifty'Altiplano et 26°C dans les plaines orientales où elles varient peu tout au long de l'année.

Les écarts thermiques peuvent être très importants. Sur fifty'Altiplano à 4 000 mètres d'altitude et à La Paz notamment, lors de la saison chaude (de novembre à mars) la température atteint facilement 19°C au meilleur de la journée, puis chute au fil des heures, atteignant des valeurs négatives en soirée. Dans les vallées intermédiaires situées en moyenne à ii 500 mètres d'altitude, comme la vallée de Cochabamba, les températures moyennes sont de 18-19 degrés. C'est ce qui donne la réputation de « printemps éternel » à cette région. Les écarts diurnes-nocturnes sont encore plus grands ici, les températures peuvent être parfois légèrement négatives en hiver et atteignent 27 à 30 degrés au meilleur de la journée (12 h-16 h). L'été, cet écart se réduit à 14 et 30 degrés. Dans la partie orientale, le climat est subtropical. La pluviométrie importante engendre une végétation luxuriante. L'été, fifty'humidité relative est très haute, parfois même étouffante. 50'hiver (juin-août) est moins humide mais il est parfois rafraîchi par des vents froids venus de la Patagonie appelés surazos qui font chuter la température à 12 degrés et le froid est plus pénétrant à cause de 50'humidité.

Économie [modifier | modifier le code]

Évolution du PIB réel par habitant en Bolivie

La Bolivie a été longtemps l'un des pays les plus pauvres d'Amérique latine. Elle a réalisé de grandes réformes libérales dans les années 1990. Ainsi, le président Gonzalo Sánchez de Lozada (1993-1997) a notamment signé united nations traité de libre-échange avec le Mexique, et a adhéré au Mercosur en tant que membre associé. En outre, ce président a privatisé la compagnie aérienne, 50'entreprise de téléphonie, les chemins de fer, fifty'entreprise d'électricité, ainsi que 50'entreprise de pétrole.

La croissance du PIB a ralenti en 1999, en partie en raison d'une politique budgétaire d'austérité. Ces restrictions freinèrent la mise en œuvre des programmes de lutte contre la pauvreté. Ce ralentissement southward'explique aussi en partie par les retombées de la crise économique asiatique. Le PIB par secteur est de 13 % cascade l'agriculture, 37 % pour l'industrie et de 50 % cascade les services en 2017 [ii] .

En 2000, la croissance du PIB ne fut pas supérieure à 2,five %. Le PIB n'a pas progressé en 2001 en raison du ralentissement de l'économie mondiale et de la faiblesse de fifty'activité nationale. Le déficit public s'élevait à 8,6 % en 2002.

L'économie du pays dépendait beaucoup de fifty'aide apportée par les pays étrangers. En particulier, les États-Unis participent en 2005 à x % du PIB de la Bolivie, dans le cadre du programme d'éradication de la coca. Bien que la production globale ne soit pas connue officiellement, la Bolivie est considérée comme le troisième producteur de feuilles de coca après la Colombie et le Pérou [55] .

La dette extérieure de la Bolivie est passée de 6,8 % en 2001 à iii,six % en 2012.

L'importation de produits manufacturiers comprend l'importation de fer et acier, de produits chimiques, de machinerie et équipements de transport, de textiles et de vêtements. Les importations proviennent principalement du Brésil (40 %), des États-Unis (13,9 %), de la Colombie (8,7 %), du Pérou (6,3 %) et du Japon (4,5 %) (données de 2004). Les principaux produits exportés sont le gaz naturel, le soja et ses dérivés, le pétrole, le zinc et fifty'étain (fifty'industrie minière représente en 2011 xiv % du PIB et 74 % des exportations). Ces exportations vont principalement vers le Brésil (33,ix %), les États-Unis (12,7 %), la Colombie (11,8 %), le Venezuela (11,half-dozen %), le Pérou (5,1 %) le Japon (4,2 %) (données de 2004) [56] .

La Bolivie détient derrière le Venezuela les secondes réserves de gaz naturel d'Amérique du Sud (740 milliards de mètres cubes, selon la compagnie pétrolière BP) [57] . Durant près de trente ans, l'Argentine était 50'acheteur quasi-exclusif du gaz bolivien mais les ventes à destination du Brésil sont en croissance rapide depuis 1999 [58] . L'un des problèmes principaux que rencontre le pays pour nouer de nouvelles relations commerciales et exercer une totale souveraineté sur ses exportations d'hydrocarbures tient dans son enclavement, consécutif à la guerre du Pacifique contre le Chili.

Vingt-six compagnies gazières ou pétrolières multinationales travaillent en Bolivie, dont :

  • Petrobras (Brésil) ;
  • Repsol (Espagne) ;
  • Full (France) ;
  • British Gas (Royaume-Uni) ;
  • Vanquish (Pays-Bas).

Le 1er mai 2006, la Bolivie a nationalisé l'ensemble de son activité pétrolière, industrie qui sera gérée par la compagnie pétrolière publique YPFB [59] .

Encore inexploitées pour fifty'instant, le pays possèderait la moitié des réserves mondiales de lithium (70 % des réserves étant situées dans le « triangle du lithium » entre trois salars andins : le salar d'Atacama au Chili, le salar d'Uyuni en Bolivie et le salar del Hombre Muerto en Argentine [60] ), élément privilégié des batteries modernes, notamment dans le salar d'Uyuni [61] .

Depuis fifty'année 2007, l'économie bolivienne connaît une forte croissance (vi,8 % en 2013 et v,9 % en 2014). De même manière, l'excédent budgétaire pour fifty'année 2013 a été de 4,six %.

En 2016, la Bolivie a le taux de croissance économique le plus élevé et le taux de chômage le plus faible d'Amérique du Sud [62] . 50'extrême pauvreté a chuté de 38,2 % à 16,eight % au cours de la décennie 2007-2017 [63] et le PIB par habitant est passé de i 182 dollars à 2 757 dollars entre 2005 et 2013 [64] .

Réserves internationales nettes [modifier | modifier le code]

Les avoirs en devises étrangères et en or, dites réserves internationales nettes, détenues par la banque centrale bolivienne sont passées de i,085 milliards de dollars dans fifty'année 2000 sous le gouvernement de Hugo Banzer Suárez —80e  président bolivien — à xv,282 milliards de dollars au 5 janvier 2015 sous le gouvernement du 86e  président bolivien Evo Morales.

Transport [modifier | modifier le code]

La Bolivie bénéficie d'un réseau de ship qui repose principalement sur le ship routier, le transport ferroviaire et le send aérien. Le réseau ferroviaire bolivien est composé de deux sous-réseaux non connectés, fifty'un situé dans l'est du pays et l'autre dans 50'ouest. Autant 50'un que l'autre ne desservent pas le nord du pays. Le réseau routier bolivien compte en 2010 un total de 80 488km de routes qui desservent l'ensemble des régions du pays. La Bolivie était d'ailleurs connue cascade sa Route de la mort, depuis fermée à la apportionment motorisée. En ce qui a trait au send aérien, celui-ci est notamment utilisé pour les déplacements intérieurs. Les principales agglomérations du pays bénéficient toutes d'united nations aéroport. Les deux principaux aéroports internationaux du pays sont situés à La Paz et à Santa Cruz de la Sierra.

Agriculture [modifier | modifier le lawmaking]

Certaines régions de la Bolivie sont en grande partie sous le pouvoir des ganaderos, les grands propriétaires d'élevages bovins et porcins, et nombre de petits paysans sont encore réduits à la condition de péons. Néanmoins, la présence de l'État s'est nettement renforcée sous le gouvernement d'Evo Morales. Celui-ci tend à ménager les intérêts des grands propriétaires tout en due south'efforçant d'améliorer les weather condition de vie et de travail des petits paysans [31] .

La réforme agraire promise par Evo Morales — et approuvée à travers un référendum par près de 80 % de la population — n'a jamais été enclenchée. Destinée à abolir le latifundisme en réduisant la taille maximale des propriétés n'ayant pas de « fonction économique et sociale » à 5 000 hectares, le reste devant alors être réparti entre petits travailleurs agricoles et indigènes sans terre, elle rencontra une ferme opposition de la role de 50'oligarchie bolivienne. Le gouvernement a cédé en 2009 devant le secteur agro-industriel, qui south'est engagé en échange à mettre fin aux pressions qu'il exerçait et compromettaient jusqu'à la mise en identify de la nouvelle Constitution [31] .

Une série de réformes et de projets économiques a toutefois permis d'améliorer la condition des familles paysannes modestes. Celles-ci ont reçu des machines agricoles, des tracteurs, des engrais, des semences et des animaux reproducteurs, tandis que l'État a construit des systèmes d'irrigation, ainsi que des routes et des ponts leur permettant d'écouler plus facilement leur production sur les marchés. La situation de nombreux indigènes et petits paysans a été régularisée à travers l'attribution des titres fonciers pour les terres qu'ils exploitaient [31] .

En 2007, le gouvernement crée une « Banque du développement productif » grâce à laquelle les petits travailleurs et les producteurs agricoles peuvent emprunter facilement, à des taux bas et avec des modalités de remboursement adaptées aux cycles agricoles. En raison d'united nations meilleur encadrement des activités bancaires, les taux d'emprunt ont été divisés par trois entre 2014 et 2019 dans 50'ensemble des établissements bancaires cascade les petits et moyens producteurs agricoles. En outre, la loi impose désormais aux banques de consacrer au moins 60 % de leurs ressources à des crédits productifs ou destinés à la construction de logements sociaux [31] .

Avec la création de l'Entreprise d'aide à la production d'aliments (Emapa), le gouvernement a voulu stabiliser le marché intérieur des produits agricoles en achetant au meilleur prix la production des petits et moyens agriculteurs, forçant ainsi les agro-industriels à leur offrir des rémunérations plus justes. Selon le vice-président Àlvaro García Linera, « en fixant les règles du jeu, 50'État établit un nouveau rapport de forces qui donne plus de pouvoir aux petits producteurs. La richesse est mieux redistribuée afin d'équilibrer la puissance du secteur agro-industriel. Cela génère de la stabilité, ce qui permet une économie prospère et profite à tout le monde » [31] .

Démographie [modifier | modifier le lawmaking]

Évolution de la démographie.

La population de la Bolivie est évaluée en 2017 à 11 138 234 habitants [two] . Elle est composée à 55 % d'Amérindiens répartis en forty groupes ethno-linguistiques (30 % Quechuas et 25 % Aymaras, 0,2 % Chiquitos et Guaranís), à thirty % de métis [annotation 3] , et à 15 % d'Européens principalement d'origine espagnole et portugaise [note 4] résidant dans les grandes villes et formant l'élite politique et économique du pays [66] . Le taux de croissance de la population est de ane,7 %. Le taux de natalité est de 22,76 pour mille et le taux de mortalité infantile est de 37,49 cascade mille. L'espérance de vie en Bolivie est de 68,86 ans. Le taux d'alphabétisation est de 96,six % [67] . En décembre 2008, la Bolivie fut déclarée comme étant le troisième pays latino-américain, après Cuba et le Venezuela, à avoir vaincu fifty'analphabétisme.

Éducation [modifier | modifier le code]

La participation à l'éducation de la population autochtone est inférieure à la moyenne [68] .

En décembre 2008, après une campagne d'alphabétisation de deux ans et demi auprès des populations pauvres, le président bolivien Evo Morales déclare son pays « libre d'analphabétisme » selon les critères de 50'UNESCO (taux d'analphabétisme inférieur à 4 % pour les plus de fifteen ans) [69] . L'analphabétisme a reculé de thirteen.iii % en 2001 à 2.nine % en 2016 [70] . La Bolivie est le deuxième pays d'Amérique latine après Cuba à dédier le plus important pourcentage de son PIB à l'éducation [lxx] .

Santé [modifier | modifier le code]

Les dépenses étaient de vi,6 % du PIB en 2006 [71] . Elles étaient de 204$ par personne en 2006 [71] . De plus, l'espérance de vie était de 66 ans pour les hommes et de 70 ans cascade les femmes en 2011 [72] .

En janvier 2017, l'System panaméricaine de la santé indique que les campagnes de vaccination ont permis d'éliminer la poliomyélite, la rubéole et la rougeole [73] .

Entre 2007 et 2017, la mortalité infantile a reculé de 50 % et la sous-nutrition chez les enfants de 14 % selon l'Organisation mondiale de la santé [63] .

Langues [modifier | modifier le code]

Langue la plus parlée par province selon les données du recensement de 2012.

Religions [modifier | modifier le code]

Selon le Pew Research Center, en 2010, 93,9 % des habitants de la Bolivie sont chrétiens, principalement catholiques (79 %) et dans une moindre mesure protestants (13,7 %), alors que 4,one % de la population north'est pas affilié à une religion et que 2 % pratique une autre religion [74] .

Civilisation [modifier | modifier le lawmaking]

La culture bolivienne a été fortement influencée par les Quechuas, les Aymaras, ainsi que par la civilization de l'Amérique latine dans son ensemble.

Le développement culturel est divisé en trois périodes distinctes : précolombienne, coloniale et républicaine. D'importants vestiges archéologiques, des ornements d'or et d'silvery, des monuments de pierre, des céramiques, des tissages encore présents aujourd'hui viennent de plusieurs cultures précolombiennes. On peut citer comme vestiges importants Tiwanaku ou Samaipata. Le pays regorge d'autres sites qui sont difficiles à atteindre et ont fait l'objet de peu d'explorations archéologiques [75] .

Le sport national est le football game, le baby-foot étant aussi très populaire.

Musique [modifier | modifier le code]

La musique bolivienne est riche et variée. Les instruments de musique utilisés sont le sicus (flûte de Pan), la quena, tarkas et quenacho (instruments à vent), le charango (petite guitare à dix cordes) et la guitare classique apportée par les Espagnols. Forte et authentique, la musique bolivienne est moins facile d'accès que bien d'autres musiques d'Amérique latine.

Cinéma [modifier | modifier le lawmaking]

Cuisine bolivienne [modifier | modifier le code]

La cuisine bolivienne varie en fonction des régions du pays, qui présentent des caractéristiques géographiques différentes. Il demeure que le maïs, le quinoa, la patate, le yucca, le bœuf, la volaille et le porc sont des aliments répandus.

Codes [modifier | modifier le code]

La Bolivie a pour codes :

  • .bo, selon la liste des Internet TLD (Domaine de premier niveau) ;
  • BO, selon la norme ISO 3166-ane (liste des codes pays), lawmaking alpha-two ;
  • BL, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2 ;
  • BOL, selon la norme ISO 3166-one blastoff-three (liste des codes pays) ;
  • BOL, selon la liste des codes pays du CIO ;
  • BOL, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
  • BOL, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN alpha-three ;
  • CP, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;
  • SL, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports.

Notes et références [modifier | modifier le code]

Notes [modifier | modifier le code]

  1. Les conditions de vote (savoir lire et écrire, bénéficier d'united nations sure niveau de revenu) limitèrent par exemple en 1888 le corps électoral à 32 000 inscrits sur ane,vii million d'habitants [12] .
  2. Pas moins de 100 000 victimes sont à dénombrer dont 65 000 du seul côté bolivien [fifteen] .
  3. Les Cholos désignent des métis bilingues d'origines indigène ou blanche
  4. Ces « Blancs » ont fini par désigner aussi des Asiatiques voire des Afro-Boliviens (1,1 %) descendants des esclaves africains

Références [modifier | modifier le code]

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Voir aussi [modifier | modifier le code]

Bibliographie [modifier | modifier le code]

  • Joëlle Chassin et Denis Rolland (dir.), Pour comprendre la Bolivie d'Evo Morales, Paris, L'Harmattan, 2007.
  • Christian Rudel, La Bolivie, Paris, Karthala, .

Manufactures connexes [modifier | modifier le code]

  • Liste des guerres impliquant la Bolivie

Liens externes [modifier | modifier le lawmaking]

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Comment Appelle T On Les Habitants De La Bolivie,

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bolivie

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